Bruno MUNARI
Tous les chemins mènent aux livres pour enfants, y compris l’avant-garde.
Tous les chemins mènent aux livres pour enfants, y compris l’avant-garde.
Enfin un thème gai et rafraîchissant ! La maladie n’épargne pas les artistes ni leur travail. Elle touche l’auteur dans sa chair ou affecte un proche, d’où, parfois, le repli introspectif sur la table à dessin. L’exercice est délicat, car la frontière reste étroite entre l’œuvre cathartique à portée universelle et le récit besogneux saturé de pathos.
Paru quelques semaines avant Noël, La face karchée de Sarkozy (Cohen / Malka / Riss, coédité par Fayard et Vents d’Ouest) a bénéficié d’un accompagnement médiatique soutenu. “Première BD-enquête” selon la réclame imprimée sur la couverture, cet album inventerait une nouvelle forme de journalisme…
Chris Ware fête ses quarante ans en 2007. Il n’a publié que deux “vrais” livres de bandes dessinées, mais son talent singulier a déjà considérablement impressionné les amateurs — et les auteurs — en bousculant des codes narratifs qu’on pensait immuables. Un phénomène extravagant et discret.
Si certaines revues suivent les voies de distribution du livre, c’est qu’elles émanent d’éditeurs qui ne se voient pas en patrons de presse. Leur vocation est de présenter la ligne éditoriale de la maison, bien sûr, mais elles balisent aussi un territoire d’expérimentation dont les auteurs sont friands. La plupart de ces revues ont pris du poids avec l’âge. Elles se souviennent toutefois qu’elles furent d’intrépides fanzines dans leur jeunesse.
Les bandes dessinées de super-héros viennent essentiellement des USA. Dans leur version originale, elles sont publiées sous forme de périodiques faiblement paginés et de petite dimension appelés “comic-books”, dont on retrouve des équivalents dans les kiosques français (cette introduction s’adresse aux non pratiquants).