Work hard, have fun, make history

Dans En Amazonie (Fayard), le journaliste Jean-Baptiste Malet raconte son expérience comme intérimaire sur un des trois sites français d’Amazon. Ce document à charge, sensible et édifiant, explique aussi l’attachement des élus au développement de la multinationale sur le territoire, même si elle ne respecte pas nombre de règles fiscales, commerciales ou salariales auxquelles sont soumises les entreprises traditionnelles. Jean-Baptiste viendra chez Contrebandes présenter son livre mardi 7 mai à 18h30. Profitons de l’occasion pour évoquer le “phénomène” Amazon.

Cinq comics à lire avant l’apocalypse

L’industrie de la bande dessinée nord-américaine associe parfois divertissement, critique sociale et anathème politique dans un grand rictus libertaire, qui pourrait être celui du Joker (si le sparring-partner de Batman n’était pas aussi nihiliste). Les séries présentées ci-après ont un point commun, outre le sang sur les murs : elles mettent en scène des personnages en quête de leur propre humanité dans un monde qui s’écroule.

Distributeur mon ami

Contrebandes vous fait découvrir l’activité cachée du libraire en levant le voile sur un maillon de la chaîne du livre : le distributeur. Un maillon fort qui répartit les bouquins dans les librairies de l’Hexagone. Un maillon faible également, parce qu’il envisage trop souvent les livres comme s’il s’agissait de poireaux (n’en déplaise aux associations de protection des légumes sans défense).

Ça peut plaire à des gens

Franck Cascales est Toulonnais. Il est aussi graphiste, peintre et grand barzigoulleur. Dans les années quatre-vingt dix, alors exilé à Paris, il publia un fanzine en acoquinant sur à peine trois numéros la crème des jeunes pousses de l’époque. Elles deviendraient plus tard les stars mondiales de la création en bandes dessinées, tels Blutch ou Pierre la Police, s’il vous plaît.

Mangas dérangés

Réduire le manga à ses codes graphiques les plus courus — gros yeux, cheveux en pétard, lignes explosives etc. — serait nier la singularité de la culture japonaise. Comment expliquer le pouvoir de sidération de certains ouvrages sur le lecteur occidental ? Des obsessions spécifiques, un autre rapport au tabou. Une écriture différente jusque dans l’excès.