Lire Charlie, puis ne plus lire Charlie. Par manque d’appétit et pour “divergences de points de vue”. C’est intime, on a le droit de ne pas être d’accord. On ne va quand même pas se tirer dessus au prétexte qu’on n’est pas d’accord ! Ne pas être Charlie, donc : argumenter, être de bonne ou de mauvaise foi, ça oui. Ça c’est bien. Grandir et vieillir avec ces types, leurs dessins, penser en vieux con qu’ils faisaient mieux avant mais au fond, s’en foutre un peu. Aimer les savoir là, quelque part, sans y penser vraiment. Y penser le jour où d’un seul coup ils n’y sont plus. Consternation, dévastation.