…et toutes ses branches. Contrebandes fête la collection dirigée par Olivier Douzou en exposant les planches de Forêt-wood (José Parrondo) et des originaux de Costa Brava (Frédérique Bertrand). À partir du 12 novembre et jusqu’à la fin de l’année. Pour l’occasion, réalisez votre arbre !
En peinture, en pâte à modeler, en mots, en découpages, racontez-nous des histoires de chêne, décrivez-nous un mimosa, inventez de nouvelles espèces, nous exposerons ces travaux le jour du vernissage, samedi 16 novembre dès 18h30. Sans limite d’âge, à déposer avant le vernissage pour qu’on ait le temps d’accrocher.
Olivier Douzou, José Parrondo et Frédérique Bertrand seront sur le stand de Contrebandes dans le cadre de la fête départementale du Livre (15-16-17 novembre).
Olivier Douzou est architecte de formation. Son activité d’éditeur débute en 1994 avec la création du département jeunesse au Rouergue, maison qu’il fait grandir, qu’il quitte pour mieux revenir après une parenthèse d’une décennie, entre 2001 et 2011, durant laquelle il s’investit chez L’Ampoule et Memo. Auteur, sa bibliographie s’allonge comme le tronc d’un sequoia multi-centenaire. L’ensemble de son travail, loin de tout académisme, vise à déconstruire les présupposés formels et les a priori selon lesquels l’illustration n’intéresserait que les enfants. Sinon, il aime aussi déconstruire les vaches (de Jojo la Mache, album fondateur, jusqu’à Lola en 2013).
Le premier livre de Frédérique Bertrand a été réalisé par le Rouergue en 1996. Peintre et illustratrice, elle accompagne régulièrement les récits d’Olivier Douzou. C’est encore le cas pour Costa brava, une histoire de caniche météorologue sortie ces jours-ci. Rien à élaguer sur l’arbre de Frédérique Bertrand, il faut goûter ses fruits qui développent souvent une double saveur amère et sucrée. Ces derniers temps, elle a revitalisé avec Michaël Leblond l’ancienne technique de l’ombro-cinéma en la rebaptisant pyjamarama. Comme Douzou, comme Parrondo, son art évolue entre les âges sans trop se poser de questions, c’est ce qui le rend particulièrement savoureux.
José Parrondo cultive le minimalisme en musique et en dessin. On reconnaît instantanément ses bonshommes-patate et sa fantaisie poétique. Son trait enfantin a séduit avant le Rouergue une maison d’édition qui n’a jamais trouvé opportun de développer un catalogue à l’intention des plus jeunes : l’Association. Ceci pour montrer, encore une fois, que l’âge des artères importe peu. Sa bibliographie colorée est large comme un baobab du Burkina-Faso.