En août Contrebandes fait salon à Sollies-Ville, charmante bourgade varoise nichée dans son écrin de verdure et de sacs à dos. Sur le stand comme l’an passé : Baru, Jean-Claude Denis, Jean-Pierre Gibrat et Emmanuel Lepage, nous accueillons aussi avec grand bonheur Charles Berberian et Joost Swarte. Du vendredi 24 au dimanche 26.

Baru (grand prix de la ville d’Angoulême 2010) : Fais péter les basses Bruno, Vive la classe, Quéquette blues… Casterman a réédité L’autoroute du Soleil en avril 2012.

Charles Berberian (grand prix de la ville d’Angoulême 2008 avec son compère Philippe Dupuy) : Monsieur Jean, Jukebox, Sacha, Boboland… Dernier ouvrage publié en solo : Cinérama, Fluide glacial 2012.

Jean-Claude Denis (grand prix de la ville d’Angoulême 2012) arrive avec une nouveauté toute fraîche de chez Futuropolis : Zone blanche. Notons que Jean-Claude Denis, Philippe Dupuy et Charles Berberian ont écrit à 6 mains le chouette Un peu avant la fortune (Dupuis 2006), notons aussi que s’éloignant du dessin, Simon Berberian et Garfunkel Denis adorent interpréter à deux voix et deux guitares les standards rock & folk de leur panthéon intime.

Jean-Pierre Gibrat : Goudart, Le Sursis, Matteo… Dernier ouvrage publié : Jeanne et Cécile artbook, Dupuis 2011.

Emmanuel Lepage : Muchacho, Oh les filles !Voyage aux îles de la désolation fait partie de la sélection 2012 du prix littéraire des lycéens et apprentis de la région PACA.

Joost Swarte : L’Art moderne, Passi messa, Coton et Piston… On prétend qu’il est l’inventeur du terme “ligne claire”. Nourri aux codes graphiques de Hergé, il pose dès la fin des années soixante-dix les jalons d’une œuvre iconoclaste, radicale et joyeuse, désormais internationalement célébrée. Jopo de Pojo incarne en quelque sorte le versant sombre, rigolard et branleur de Tintin. On doit à Swarte des participations au New Yorker ou Libération, des pochettes de disques, des vitraux, des meubles, des tapis etc. Designer, illustrateur, sculpteur, architecte, il a quelque peu délaissé la bande dessinée depuis la fin du XXe siècle. Les éditions Denoël ont néanmoins publié en 2012 un très beau Total Swarte recueillant la plupart de ses courts récits introuvables depuis longtemps, pour la joie du profane et de l’amateur éclairé.

À noter, le festival de Sollies-ville propose une projection commentée de certains de ses travaux (thème : “Trafic”), salle d’honneur de la mairie, dimanche 26 août à 11h30.

Site de Joost Swarte

Site du festival de Sollies-Ville

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