Petites séries argentiques : expo photo du 27 septembre au 21 octobre 2017. Vernissage vendredi 6 octobre à 18h.
Prendre des photographies / (s’) Exposer. Une pratique photographique remontant à vingt ans. Des choses à voir. Photographier, c’est donner de soi mais aussi prendre aux autres, être là au bon moment, poser son regard avec attention. C’est un rapport intuitif au cadre, à des sujets parfois triviaux, à certains détails, à la lumières, aux lignes.
La passion du labo et des séries. Se retrouver dans la chambre noire pour tirer des photographies est une expérience unique, difficile à expliquer, personnelle. Les petits formats se sont imposés au fil des années.
Format(s) 10×14 (à peu près) ou 7×10. C’est évident : le matériel peut imposer parfois le format ; il est une facilité et rencontre un désir, celui de répéter toujours ce même format. C’est une question de rapidité. Les réglages de l’agrandisseur restent ainsi les mêmes de tirage en tirage et le format crée l’unité des photos, les séries.
Papier(s) argentique(s) périmé(s). Le vieux papier, mal ou bien conservé, se périme et ses qualités évoluent aléatoirement. Certains deviennent uniformément gris au tirage, certains sont voilés, d’autres sont beiges, etc. Jouer de ses imperfections et être surprise font le jeux de ces expérimentations.
Diapositive(s) détournée(s). Il y a plusieurs années, j’ai récupéré de vielles diapositives de géographie humaine, en carton, datant des années 1950 ; elles allaient partir au rebut, je les ai gardées longtemps avec des idées confuses en tête. De même, j’avais conservé toutes les bandes d’essais qui permettent de tirer une photographie argentique. Je savais que j’en ferais usage. Associer ces petits tirages au cadre des diapos a été un très lent processus, n’aboutissant qu’au printemps 2017 et à un peu de poésie et d’humour. Cela permet de recycler et de conserver deux choses qui auraient dû être jetées.
Reliure et photographie. La passion de la reliure a croisé celle de la photographie. Merci à Jean-Michel Fidanza et Anne-Gaël Escudié.
Delphine Hardouin vit à Toulon.