Rencontre autour de l’ouvrage collectif Habiter l’indépendance. En présence de Lydia AMAROUCHE (fondatrice des éditions SHED publishing), Anys MERHOUM (architecte et co-fondateur des Ateliers d’Alger), Nesma MERHOUM (éditrice et co-fondatrice des Ateliers d’Alger). Vendredi 16 juin à 18h30.

Lorsqu’en 1962 l’Algérie accède à son indépendance, la population hérite d’un espace façonné pendant 132 ans par l’architecture de l’État colonial français.  De façon inédite dans l’histoire, un peuple va concrètement habiter l’indépendance, en investissant massivement un environnement bâti pour l’exclure, voire lui nuire.
Ancré plus particulièrement à Alger, cet ouvrage revient sur les conditions d’une expérimentation urbaine et questionne la composante coloniale de l’architecture et de son enseignement, au fil du temps, dans les corpus français comme algériens.
Fruit d’une réflexion collective transdisciplinaire qui ose aborder des sujets peu traités, de l’architecture carcérale à la trajectoire de la statuaire coloniale, cette exploration critique de l’aménagement d’Alger entend mettre en lumière les pratiques de la ville par les personnes qui l’habitent.
(Présentation éditeur)

Une proposition du laboratoire NIO FAR.
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Photographie : vue de la cité “Climat-de-France” conçue par l’architecte Fernand Pouillon à la fin des années cinquante. Oued Koriche, agglomération d’Alger.