Les cimaises de Contrebandes accueillent les xylogravures / linogravures de l’artiste plasticien François Burland jusqu’à la fin du mois d’août.

Des slogans publicitaires ou subversifs et des logos de multinationales viennent marquer à l’encre indélébile les icônes de la lutte radicale, ou bien des super-héros US en action, jusqu’au prolétariat de l’agit-prop maoïste. “L’art d’être ni dupe ni soumis”, selon la formule de la journaliste Florence Millioud-Henriques.

Gravures imprimées entre 2014 et 2018 avec la participation active de jeunes réfugiés, François Burland étant très impliqué dans l’accompagnement des mineurs non accompagnés. Pour avoir une idée de ces créations à plusieurs mains, voir la bande-annonce du documentaire Seuls ensemble autour de la réalisation d’une gravure géante dans un établissement médico-social :

Depuis longtemps, Burland n’est plus un artiste visuel cultivant une certaine distance, mais plutôt le metteur en scène d’un processus par lequel la créativité et l’expérience de toutes les personnes impliquées irriguent la production de l’image. Il ne s’agit plus de proclamer des vérités mais de rendre visible un engagement particulier. Ou, comme on le lit sur les xylogravures de Burland : Nous ne sommes pas sur Facebook, nous sommes dans la rue !”

Markus Landert, préface de l’ouvrage compilant les attractions du bazar atomique – La Cinquième couche / Hélice Hélas éditeur, 2020.

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Linographie sur papier industriel, 90 X 66 cm, 2018

Linographie sur papier industriel, 90 X 66 cm, 2018

www.francoisburland.com