Sur les murs de Contrebandes en novembre, de sombres originaux échappés de Femme sauvage et La fin du monde, par un auteur genevois au dessin généreux. Vernissage samedi 16 à 19h, en marge de la Fête du Livre.

Il encre une plaque de néoprène, pose une feuille blanche dessus. Le recto est au contact de l’encre. Il dessine au verso, et le fait d’appuyer son crayon sur la page agit comme une presse, l’encre du recto suit parallèlement le trait. Chaque feuille présente ainsi cette singularité d’être dessinée sur les deux faces, l’une en négatif de l’autre, la version destinée à l’impression étant celle sur laquelle le dessinateur n’a pas agi directement. Un fois l’encre séchée, il rehausse son monotype de pastel blanc. Avant de passer chez l’imprimeur, les gouttières seront débarrassées de l’encre surnuméraire.
Ce sont ces originaux noircis d’encre qui sont ici donnés à voir, les aléas de “saleté” ajoutant à l’ambiance crépusculaire des planches.

La fin du monde, scénario de Pierre Wazem : Futuropolis 2008

Femme sauvage : Futuropolis 2019.

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