Une soirée pour évoquer l’écrivain voyageur en compagnie de Jacques Baujard, biographe d’Istrati et scénariste de l’adaptation en bandes dessinées de son roman Codine, ainsi que Simon Géliot, dessinateur de cette adaptation publiée à La Boîte à bulles : vendredi 8 juin à 18h.
Trois publications marquent en ce printemps le cinquantenaire de l’association des amis de Panaït Istrati qui œuvre depuis 1968 à la popularité de l’écrivain roumain de langue française, compagnon désenchanté de la révolution d’Octobre et du parti communiste, critique de la bureaucratie bolchevique comme du capitalisme privé. Figure de la littérature de l’entre-deux guerres, Panaït Istrati a ainsi réussi à se faire détester aussi bien des fascistes que des staliniens, censuré par le régime de Vichy puis la Roumanie des Ceaucescu, sorti des tablettes pendant plus de trois décennies. Le “Gorki des Balkans” (dixit Romain Rolland), ce “prince des vagabonds” pétri d’humanité (dixit Joseph Kessel), mérite pourtant la meilleure attention. « N’est combattant, à mes yeux, que celui qui subordonne ses intérêts individuels aux intérêts de l’humanité meilleure qui doit venir. Je crois en cette humanité… Mais je ne crois plus à aucun credo. Je ne veux plus écouter ceux que les hommes disent mais seulement regarder ce qu’ils font ».
Méditerranée réunit les deux ultimes romans Lever du soleil et Coucher du soleil, L’Échappée
Les arts et l’humanité aujourd’hui, L’Échappée
Codine, adapté par Jacques Baujard et Simon Géliot, La Boîte à bulles
Voir aussi :
Panaït Istrati, l’amitié vagabonde par Jacques Baujard, Transboréal – 2015
Panaït Istrati, un chardon déraciné par Monique Jutrin, L’Échappée – 2014