En signature exclusive de It’s a teenager dream, son autobiographie écrite avec Olivier Schmitt aux éditions Le Mot et le reste : samedi 8 octobre à 11h, sur une proposition du MIDI TOULON festival.
Certaines généalogies relèvent de la transmission nobiliaire.
Fils de Jean-Marie, génial bidouilleur de la RTF, frère de Patrice, journaliste musical et producteur, père de Hubert “BoomBass” et de Mathieu “Sinclair”, Dominique Blanc-Francard est sans doute l’ingénieur du son le plus renommé de l’Hexagone.
50 ans de console : votre discothèque personnelle héberge au moins un album produit, enregistré ou mixé par “DBF”.
Il est passé par le fameux château d’Hérouville au début des années 70, y a poussé les curseurs pour Magma, T-Rex, Pink Floyd etc. Plus tard, il travaillera avec Les Rita Mitsouko, Françoise Hardy ou Gainsbourg, tout ce que la variété française produit de notable et de parfois moins notable : à chacun-e sa mythologie et ses références. Quoi qu’il en soit, Blanc-Francard n’est jamais très loin.
It’s a teenager dream célèbre sa carrière en compilant les anecdotes liées à d’innombrables sessions. Elles raviront tous les amateurs et amatrices de musiques actuelles, mais seul-e-s les spécialistes comprendront la signification de « j’avais monté un meuble Omnirax pour y poser ma Yamaha O2R avec les petites Genelec 1031 sur le côté. Je venais de prendre livraison de la dernière version de Sonic Solutions qui avait encore des cartes Nubus et de 2 Tascam DA88 8 pistes » : grand professionnel, Dominique Blanc-Francard est aussi un geek authentique.
À noter : la sortie parallèle d’un disque de reprises enregistrées à l’ancienne par des artistes de 2016.
Samedi 8 octobre, après sa visite à Contrebandes, Dominique Blanc-Francard donnera à 14h30 une conférence publique au musée des Arts asiatiques de Toulon (sans signature).
Illustration : Franck Ernould