Nicolas Moog et Matthias Lehmann dessinent et font de la musique parfois ensemble, mais pas tout le temps.
Contrebandes a la chance de les accueillir pour une expo commune qui donnera aussi à voir leurs travaux individuels.
Sur les murs pendant tout le mois de septembre, en direct samedi 3 à l’occasion des festivités relatives au dixième anniversaire !
L’œuvre de Nicolas Moog est essentiellement publiée aux excellentes éditions Six pieds sous terre. Il y révèle son goût immodéré pour la musique, en particulier la musique américaine des profondeurs — entre folk du désert et country-punk : My american diary et Retour à Sonora. Cet appétit se confirme dans ses dernières bandes écrites avec Arnaud Le Gouëfflec pour La revue dessinée : Face B, figures pittoresques de la musique du XXe siècle.
D’une certaine manière, il pourrait aussi être question de mythologie musicale et de face B dans June (chez 6 Pieds), son maître-ouvrage racontant l’ordinaire de l’addiction à travers les yeux d’une petite fille dont le papa est prisonnier de l’alcool.
Sur la scène de Contrebandes, samedi 3 septembre aux alentours de 20h, il endossera le costume de Monsieur Verdun et jouera des standards américains avec Matthias Lehmann (alias Plague Henry), Bobby Blank et Fred A. Leur groupe porte le nom de Raw death. Tags : Sixteen Horsepower, Giant sand, Calexico.
L’œuvre de Matthias Lehmann est essentiellement publiée aux excellentes éditions Actes sud BD. Il est orfèvre en carte à gratter, et les murs de Contrebandes ont déjà accueilli certaines de ses réalisations en 2013 dans le cadre d’une exposition collective proposée par Le Dernier cri.
Il a écrit et dessiné un des livres les plus marquants de l’année 2015, tant sur le fond que sur la forme : La Favorite (chronique maison ici).
Autres titres chez Actes sud BD : L’étouffeur de la RN 115 et Les larmes d’Ezéchiel.
Ces temps-ci, Moog et Lehmann prolongent leur aventure musicale commune en la racontant dans les pages de Fluide glacial. Ils sortiront en octobre chez Six pieds sous terre un livre intitulé Qu’importe la mitraille !
