Encres, mobiles et présentoirs en fil de fer installés pour un mois. Une œuvre subtile et légère à retenir avant qu’elle ne s’envole. Vernissage à l’occasion de la fête du Livre le dernier week-end de septembre, en présence de Guillaume.

Guillaume Chauchat dessine et travaille le fil. Un fil qui passerait par Joan Miró et Saul Steinberg puis suivrait sa propre route, ailleurs.

Souvent un personnage revient, un bonhomme-fil immédiatement reconnaissable, facétieux, dans de drôles de situations. Parfois le bonhomme regarde sous le fil des filles.

Fait rare : le dessin garde la trace du temps fugitif passé à le faire. Quelques traits noirs sur une page blanche, identifiables au premier coup d’œil : la personnalité se joue de l’académisme, ou de la masse.

Le bonhomme n’est pas seulement couché sur papier. Il vit aussi une existence de métal, parfois animé, il sait faire beaucoup de choses.

Les éditions 2024 ont recueilli en deux volumes les petites histoires en bandes dessinées de Guillaume : Il se passe des choses. On peut voir ses illustrations dans Le Monde, Libération, Le Tigre, XXI, The New York Times

Accroché, suspendu, posé, à lire, à découvrir jusqu’au début du mois d’octobre.

Guillaume Chauchat

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