Icônes profanes dessinées au bic, tâches de couleurs et pièces rapportées, fragments surréalistes révélant un discours intime, ironique et narquois. Aurélie William Levaux pour conclure l’année en beauté et démarrer la prochaine en confiance, de décembre à janvier sur les murs de Contrebandes.

L’homme n’a pas le beau rôle, il n’est pas sûr que la femme soit mieux lotie. Le travail précieux et radical d’Aurélie William Levaux n’existerait peut-être pas sans le punk, sans Dada, sans l’Art brut, il pourrait être né sur les pentes du mont Fuji ou dans un atelier de moine enlumineur. Pourtant, Aurélie ne porte ni crête ni robe de bure, et elle est belge.

2011, année féconde, a vu la publication de deux livres réalisés à quatre mains : avec Isabelle Pralong autour d’une œuvre théâtrale de Peter Handke (Prédictions, Atrabile), avec Moolinex pour un poème en roue libre (C’était ça ou couvrir le monde de crottes de merde, Le Dernier Cri). Aussi, Aurélie est l’auteure unique de Sous ta barbe mon âme est morte, édité par United Dead Artists.

L’exposition présente un aperçu général de ses réalisations.

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Bibliographie :

Sous ta barbe mon âme est morte, United Dead Artist, septembre 2011

C’était ça ou couvrir le monde de crottes de merde, Awl et Moolinex, septembre 2011

Prédictions, Awl et Isabelle Pralong, Atrabile, juin 2011

Les yeux du Seigneur, La Cinquième Couche, mars 2010

Menses ante Rosam, La Cinquième Couche, novembre 2008

Sehnsucht, Mycose, janvier 2006

Abandon, Mycose, décembre 2004

Le vilain Petit Chameau, Mycose, décembre 2003

Aurélie William Levaux vue par la Cinquième Couche