Pour celles et ceux qui souhaiteraient parler du caractère cruel et psychédélique de l’enfance avec la créatrice de Capucin, Florence Dupré la Tour s’installe à la librairie (avec ses crayons) samedi 30 juin, entre 14h et 18h30.
Florence Dupré La Tour naît à Buenos Aires en 1978 à peu près au même moment que sa jumelle. Sept ans plus tard, elle suit sa famille à Troyes. Puis c’est la Guadeloupe et ensuite Lyon, où elle suit une formation pour apprendre la PAO et la bande dessinée. Son diplôme en poche, elle s’en va bosser à Paris, participe à la création du dessin animé Petit Vampire adapté de l’œuvre de Joann Sfar pour France 3. De retour à Lyon, elle se consacre désormais à ses livres. Notons qu’elle émarge aussi à l’agence Lézilus, creuset d’illustrateurs et de graphistes “nouvelle génération”.
Veine romanesque (chez Gallimard-Bayou) :
“Capucin, petit garçon de bonne naissance du haut Moyen âge, se retrouve subitement dans la plus grande misère. Il décide de se sortir de là en quittant le foyer familial avec son gros cheval bleu, Rostremond, qui est en quelque sorte sa conscience. Mais l’aventure tourne mal, Capucin se trompe sur tout et sur tout le monde et tombe toujours plus bas. Enrôlé de force avec des milliers d’enfants pauvres et sales, il se voit contraint de servir les plus vils soldats et les noirs desseins de l’infâme Bouche Dorée. Assoiffé de vengeance, Capucin se débat encore mais s’enfonce toujours. C’est la descente aux enfers d’un personnage fort et fragile qui ne voit que ses buts”.
Veine autobiographique (chez Michel Lagarde) :
“Quand tout est nul, moche et con, on est fort aise d’avoir toujours sa sœur près de soi. Nous suivons pendant un an ces jumelles bourges et coincées (Forever ma soeur) qui rêvent d’être ailleurs, autre chose, tout mais pas ça, dans la bougonnade, la ronchonnade et la grognonnerie. Puis elles découvrent les joies de l’amour vache, les premiers émois adolescents. Bonnes ou mauvaises rencontres, les vacances peuvent vite virer au cauchemar (Forever summer)”.